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épaules, il tâta la souplesse des reins, la cambrure des hanches saillantes, prit mes fesses dans ses mains, les palpant pour s’assurer si elles étaient résistantes. Il écarta les globes, sans doute pour s’informer si tous les plis y étaient. Il prit ensuite la mesure de mes cuisses sous le creux, ses deux mains avaient peine à les embrasser. Il palpa mes mollets et me fit lever les talons.

Puis il me fit dérouler ma chevelure noire et soyeuse, qui déjà à cette époque avait une bonne longueur, elle me couvrait les fesses. Il la souleva, la soupesant, comme s’il voulait en apprécier le poids.

— Couche-toi, me dit-il.

Il se déshabilla et vint se mettre tout nu à mes côtés. Cet homme était encore très vert. Il me prit de toutes les façons, d’abord sur le ventre les mains sous mes fesses. Il sentit que je m’épanchais avant qu’il ne fût à moitié chemin. Il fut surpris, lui aussi, que si jeune et si novice dans le métier, tout parlât en moi, le fourreau, les seins et les fesses. Aussi il me prit en levrette, dès qu’il fut en état pour éprouver mon