Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/284

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 114 —

yeux la modiste, qui m’avait amenée à la salle du fouet. Elle avait disparu. Une fille de chambre me conduisit à une des loges, qui n’était pas celle dans laquelle j’avais passé les autres soirées.

Elle ouvrit la porte sans frapper. J’aperçus mon dépuceleur qui m’attendait. Je fus si heureuse de le retrouver là, que j’en oubliai le feu qui m’incendiait les fesses.

Il voulut profiter de l’occasion et me prendre toute chaude. Il me fit asseoir à reculons sur sa quille, qui s’enfonça pendant que je descendais mon derrière sur son ventre et sur ses cuisses. J’étais tellement en feu que je jouis pendant la descente, comme jamais je n’avais joui. Ce fut d’ailleurs toute la soirée un déluge de pleurs dans mon clavier d’amour.

Il me prit ensuite en levrette, restant appuyé sur mes fesses brûlantes, qui frétillèrent une dizaine de fois, pendant que nous contemplions la danse lascive des gros culs géants. Il me garda la nuit, et joignit assez souvent ses épanchements aux miens, entretenu dans le brillant état par le feu qui brûlait dans mes fesses, qu’il