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I
SCÈNES D’ATELIER.
a boïarine décida qu’on me mettrait
en apprentissage chez une grande
modiste de Moscou, madame K. pour y
apprendre la confection des vêtements de
femmes. Ma nouvelle maîtresse avait tous
droits sur moi. On lui avait recommandé
de ne pas ménager mes fesses, pour me faire
entrer le métier par derrière. C’était le seul
moyen de m’encourager à bien faire.
Je n’étais pas fâchée de m’éloigner pour deux ans de la férule de mes maîtres, comptant que je ne serais pas aussi exposée