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rangue, et une fantaisie bizarre le prit. Il se déculotta et ordonna à Mina de lui présenter ses fesses qu’il voulait enclouer.

Mina, qui était déjà passée par là, se pencha en avant, lui ouvrant la porte, et le jeune barine, grâce aux doigts complaisants de la pauvre fille qui souffrait le martyre, l’encula, c’est le mot propre ou sale, entrant plus facilement qu’il ne l’aurait cru dans cet étroit asile déjà visité, qu’il trouva brûlant, s’appuyant sur des fesses saignantes. Dans le feu de l’action il commanda à Rita de faire à son amie ce qu’elle lui faisait cette nuit.

Rita ne se fit pas prier. Elle s’agenouilla devant le chat aimé de sa bonne amie, et le traita si bien, en si peu de temps, que le jeune barine, qui était entré assez facilement dans le logis, se trouva fort à l’étroit, serré par la contraction du muscle occasionnée par l’extrême plaisir que goûtait en ce moment la logeuse. Il dut faire escale avant d’entrer au port.

Il ne put se remettre à naviguer, que quand le basin s’élargissant lui permit de voyager à l’aise dans le canal. Il était plongé