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qui se croiraient profanés par le contact d’un vilain.

La boïarine se trouva si bien de cette posture dans laquelle le gros outil à plaisir la servait plus complètement, — moi je comprends ça, tu le comprendras plus tard —, qu’elle s’offrait souvent ainsi un serf si bien outillé. Quand elle a une fantaisie, elle fait monter Yvan qui la satisfait et la resatisfait à satiété. Elle reçoit les essais d’Yvan, parce que tous les essais que tente le boyard restent infructueux. Elle n’a pas eu d’enfant depuis le jeune barine, voilà plus de quatorze ans.

Léna me raconta ensuite son histoire. Je pensais bien qu’elle aussi devait avoir une histoire à la façon dont le boyard reluquait son ravissant postérieur, et les gracieux mouvements que faisaient ses jolies fesses quand elle fouettait Yvan, et surtout quand il lui donna les verges. Son histoire ne fut pas longue, elle me la conta en quelques mots.