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CHAPITRE XIX


Plaisirs d’amour, — L’amant généreux.
La fouettée devenue fouetteuse.



N ous venions un jour de danser un ballet, quand le directeur vint me dire qu’un client me demandait au salon. Je pensais que c’était quelque fâcheux, un débauché quelconque qui allait me voler cruellement les instants de repos que j’aurais pu goûter. Puis, cette perspective d’être fouettée ne me souriait guère, car tous ceux qui se servaient de nous ne le faisaient jamais sans nous assouplir au préalable par des coups donnés, soit avec les mains, soit avec un instrument de correction quelconque.

Pensez quelle fut ma joie quand je me trouvai face à face avec ce jeune officier aux Gardes avec lequel j’avais goûté des joies interdites d’habitude aux serves, les joies presque du parfait amour.