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CHAPITRE XIII
La belle Tania
adame nous conduisit un soir, Tania et
moi, à la maison de correction. Tania
était une grande fille de quinze ans, très
développée déjà pour son âge, et qui
ne recevait jamais de coups de cordes sans trembler
à l’avance de tous ses membres.
On nous introduisit dans la salle du fouet. Douze filles furent fouettées sous nos yeux avant qu’arrivât notre tour. La directrice, qui avait confié un moment la nagaïka, vint prendre Tania par la main. Elle tremblait comme une feuille. Deux aides durent l’emporter jusqu’à un lourd fauteuil, où, malgré sa résistance, elle fut vite troussée et ficelée par les bras et les jambes, le corps horizontal, les genoux écartés.
Elle avait une croupe superbe et cette position