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Yégor le groom

jours avec méthode, deux ou trois coups dans l’espace, puis les cordes retombaient éparpillées sur les fesses qu’elles enveloppaient. La peau me cuisait horriblement. Je reçus une demi-douzaine de coups furieusement appliqués.

L’essayage interrompu recommença. J’avais des larmes dans les yeux qui formaient un vrai brouillard et j’y voyais à peine pour remplir la tâche qui m’était imposée. Alors la patronne me troussa de nouveau et la marquise m’appliqua six nouvelles cinglées. Comme je n’étais plus en état de rendre le moindre service, on me fit agenouiller devant une chaise, toujours troussée, les genoux sur le parquet.

On me laissa ainsi pendant les deux heures que dura l’essayage. Les genoux me faisaient un mal atroce. Comme je ne pouvais retenir de temps à autre de petits mouvements d’impatience, on venait me décocher deux ou trois coups de nagaïka. Pendant ces deux heures, les trois ouvrières qui étaient occupées à l’essayage eurent l’occasion d’être troussées par leurs compagnes et toujours fouettées par l’infatigable marquise. Je ne voyais rien, mais j’entendais le bruit mat des cordes en contact avec la peau nue et les plaintes des fustigées.