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Clientes fouetteuses

votre fille veut la corriger elle-même, nous lui confierons sa correction.

La patronne attendait les ordres de la générale pour conduire la coupable au cabinet voisin. Mais la gamine, qui avait vu la nagaïka sur la table à ouvrage de la modiste, s’en était emparée, et s’avançait, son petit bras levé, menaçant, vers la coupable désignée. Elle passa la nagaïka dans sa main gauche, et appliqua une paire de gifles à tour de bras sur la joue droite, qui enfla et rougit, mettant des larmes dans les yeux de la souffletée.

La maîtresse, voyant l’intention de la jeune fouetteuse, s’empressa de souscrire au désir de sa jeune cliente, équivalant pour elle à un ordre. Elle troussa la grande fille, comme lorsqu’elle maniait elle-même les cordes, mais cette fois elle épingla les dessous aux épaules.

La patiente était agenouillée, le corps incliné vers une chaise basse, le front appuyé sur le siège, présentant sa croupe et ses cuisses. Ses jambes étaient emprisonnées dans des bas violets.

Ce n’était pas la première fois que cette main de douze ans maniait la nagaïka. Les cordes, chaque fois qu’elles retombaient avec une vigueur qu’on