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Clientes fouetteuses

une autre fois. Si vous voulez bien nous suivre, Monsieur le Duc, vous verrez comme je corrige les ouvrières qui mécontentent mes clientes.

Le Duc fit un signe de tête et la modiste emmena l’ouvrière prise au hasard, qui se demandait pourquoi elle allait payer pour la coupable. Presque aussitôt nous entendîmes des sanglots derrière la cloison, puis des cris pendant cinq minutes.

Quand les cris eurent cessé, mais non les sanglots nous entendîmes un bruit confus de voix, pendant dix longues minutes. Puis plus rien.

La patronne ramena la fouettée, qui avait deux ruisseaux de larmes sur les joues. Elle l’avait gardée dix minutes troussée, les fesses nues et rouges devant le Duc, pendant qu’ils conversaient, lui la complimentant sur la façon magistrale dont elle corrigeait les ouvrières fautives.

Il voulut même s’assurer par le toucher des effets de la flagellation, et la jeune fille eut à souffrir ses libidineux attouchements.

Il venait des dames se plaindre presque tous les jours, quelquefois avec leur mari, la plupart du temps sans motif plausible. Elles savaient que la patronne ne leur refusait jamais la satisfaction qu’elles