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Une fessée générale

un coup sur des parties plus sensibles. C’était alors un cri de rage que poussait la malheureuse.

Je n’avais d’yeux que pour cette pauvre croupe si cruellement traitée. Je jetai un coup d’œil sur les autres, elles n’étaient pas aussi malmenées, et, cependant celle de la cuisinière était d’une telle envergure et semblait avoir une peau si épaisse qu’elle aurait pu supporter cent coups de verges avant d’être endommagée.

Quand je reportai mes yeux sur le corps d’Irina, des rubis perlaient sur la peau entamée. Les derniers coups, assénés avec rage, entaillaient la chair. La maîtresse semblait ravie de son œuvre, ravie d’entendre la gamme ascendante des cris arrachés à la martyrisée par l’horrible torture qu’elle lui infligeait aussi férocement.

Les victimes furent enfin délivrées et nous eûmes la permission de nous retirer. La séance avait duré deux heures. Les fouetteuses, chose extraordinaire, ne paraissaient pas trop fatiguées. Quelques-unes d’entre nous n’avaient pas été trop maltraitées et pour mon compte je ne sentais pas trop la cuisson, mais Irina dut se faire un bain d’eau tiède pour décoller la toile de sa chemise qui adhérait à ses chairs meurtries.