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La jeune barine

circonstance. Nous étions toutes vêtues d’un peplum en flanelle uniformément coupé.

Ce peplum était disposé de façon que la correction pût être immédiate. Le haut du corsage était ouvert en carré suivant la taille de la porteuse. La gorge s’étalait sur le bord, émergeant toute entière. Le vêtement était fendu par derrière depuis la ceinture, de sorte qu’on n’avait qu’à écarter les pans pour que les fouetteuses eussent le postérieur sous la main de la maîtresse. La lectrice, soumise aux mêmes corrections, portait le même vêtement.

Dès que la jeune barine, que nous avions portée dans sa chambre, était revêtue de sa matinée, ce qui devait marcher rapidement, car elle nous excitait par des taloches, des bourrades à poing fermé, des pincées à vif, elle courait à la chambre de sa mère pressée d’assister à la toilette de la boïarine où elle trouvait à chaque instant l’occasion de satisfaire ses penchants cruels.

Nous allions la rejoindre après avoir endossé la tenue réglementaire et chaussé des feutres. Elle ne nous permettait de passer notre peplum que lorsqu’elle n’avait plus besoin de nos services et nous étions toutes employées à la toilette de la boïarine.