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CHAPITRE V


La jeune barine. — Les coiffeuses. —
Un miroir vivant



Q uand la gouvernante, guérie de ses meurtrissures, reprit son carnet et sa nagaïka, elle se vengea férocement du plaisir que nous avions manifesté en la voyant fustiger aussi sévèrement. Elle n’infligeait que la dose fixée par la maîtresse, mais elle mesurait ses coups de façon à les détacher avec une précision redoutable, atteignant le coin visé, les espaçant pour faire durer le supplice. Quand elle avait appliqué vingt-neuf coups de cordes avec ce raffinement de cruauté, les croupes les plus dures étaient en sang.

Quand le bain était pris et les corrections infligées, les baigneuses emportaient leur maîtresse dans le cabinet de toilette attenant à la salle. Là, c’était le tour des habilleuses qui portaient un vêtement de