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CHAPITRE III
Correction des serves. — Ma mère
fouettée devant mes yeux.
n dehors des jouets qu’on leur avait
donnés et qu’ils fouettaient quand bon
leur semblait, on leur confiait de temps
en temps la correction des serves de tout
âge, pour qu’ils pussent se faire la main. Les deux
méchants enfants s’acquittaient de la mission qu’on
leur confiait avec un plaisir évident, le jeune barine
surtout. Ses yeux de douze ans luisaient quand il
frappait une femme, s’en donnant à cœur joie, fouettant
à tour de bras la croupe confiée à ses soins,
sous les yeux de ses bons parents, ravis de voir en
leur cher fils d’aussi bonnes dispositions.
Un jour, ce fut la cuisinière, une femme de trente-cinq ans, bien conservée, qui n’avait pas été fouettée depuis quelques années, qu’on lui confia. Elle était