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Mémoires d’une Danseuse russe

agilité et aussi pour savoir comment je supporterais une fessée plus sévère.

Elle me fit trousser par une des grandes filles de chambre employées à sa toilette et elle m’appliqua vingt-neuf coups de martinet, mais cette fois avec une telle vigueur que je ne cessai de sangloter et de me tordre sous les méchantes lanières qui devaient me déchirer la peau. Les parents de la jeune barine, qui assistaient à la correction, applaudissaient et encourageaient la jeune fouetteuse qui accentua si bien la vigueur des coups qu’elle assénait avec rage que les derniers me firent saigner.

Ma chair était en feu, mais je n’en dus pas moins suivre ma jeune maîtresse partout où il lui plut d’aller. On m’avait mis des compresses d’eau fraîche après m’avoir bassiné les parties meurtries, ce qui ne m’empêcha pas de souffrir affreusement toute la journée.