passionnément Wagner, bien que l’on ne puisse
vraiment le compter au nombre des wagnéristes
de son temps) ; lorsque j’aurai dit tout cela,
aurai-je mieux fait connaître le style de mon
maître que par les précédentes considérations ?
Je ne le pense pas, et je ne crois pas, au surplus,
qu’il faille attacher aux ressemblances
mélodiques ou autres une importance extrême ;
les grands contrapuntistes et compositeurs polyphoniques
des XVe et XVIe siècles n’ont rien perdu
de leur originalité pour avoir traité — et combien
de fois — les mêmes thèmes.
III
LA MÉTHODE DE TRAVAIL.
J’ai déjà parlé, dans la première partie de cette étude, des habitudes régulières du maître quant à son travail de création, et de l’emploi constamment assidu des heures trop peu nombreuses que sa vie de professeur lui permettait d’y consacrer ; je voudrais maintenant dire quelques mots de la façon dont, durant les vingt années environ que j’ai vécu auprès de lui, je l’ai vu tirer parti de ces précieuses heures.
Sans entrer ici dans des détails trop techniques, il me paraît indispensable de rappeler (ou peut-