n’est autre qu’un développement du thème de
Charité, repris aussitôt par la voix du Christ sur
le texte même de l’Évangile. Après de courts
commentaires où les parties vocales semblent
tresser des guirlandes fleuries comme on en
voit dans les paradis des Lippi et des Angelico,
le Christ fait entendre une seconde fois la consolante
parole, mais dans le ton décisif de ré majeur,
celui de la gloire finale ; puis, par un
simple artifice d’exhaussement du la naturel au
la dièze, la tonalité du fa dièze majeur reprend
sa place et le chœur achève son chant dans la
pleine lumière.
Je ne crois pas que ce beau monument d’artistique pureté puisse jamais subir les atteintes de la caducité. C’est une adorable merveille.
Il était difficile de se maintenir à une telle hauteur, aussi, avec la septième partie : Bienheureux les pacifiques parce qu’ils seront appelés enfants de Dieu, retombons-nous sur la terre… et même plus bas, puisqu’un Satan quelque peu conventionnel tente de nous entraîner jusqu’en enfer.
Cette personnification du mal idéal (s’il est permis d’accoler ces deux termes) était une