Puis la mélodie, naguère douloureuse, se transforme et prend, présentée par le chœur céleste, l’aspect d’un thème de consolation. Bientôt, la mystique brise qui apporta la parole du Christ, se perd au lointain, et tout finit dans le calme et la sérénité.
C’est beau…
Avec la quatrième partie : Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la Justice, parce qu’ils seront rassasiés, le génie du maître se révèle absolu et sans tache. Ici, nous n’avons plus qu’à admirer.
C’est l’orchestre qui commence à exposer les
deux principes qui vont constituer les bases de
cette « béatitude », le principe de désir :
et le principe de confiance :
dont la mélodie, suivant une marche ascensionnelle,
se développe conjointement avec la première
pour s’établir définitivement dans la tonalité
de sol majeur. Alors, sur la médiante du
ton, mais, dans le sentiment du si mineur initial,