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L’ARTISTE ET L’ŒUVRE MUSICAL
fugue qui entre lui-même au ton principal, en sorte que les trois éléments de l’œuvre se trouvent réunis en une superbe péroraison.
Dans L’interprétation de cette conclusion étincelante,
c’est évidemment le sujet de la fugue
qui doit être mis en lumière par l’exécutant, car
il est, pour ainsi dire, la clef, la raison d’être de
l’œuvre entière. Nous le rencontrons en effet
dès la deuxième page du prélude, à l’état assez
rudimentaire, mais néanmoins fort reconnaissable :
il se précise davantage dans la phrase initiale,
premier élément du choral :
enfin, après son exposition complète dans la
première entrée de la fugue :
etc.
la péroraison dont j’ai parlé plus haut le ramène
ainsi combiné avec les autres éléments ;