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AUNAY.

lette et de nouvelles diverses, publiés surtout dans les journaux spéciaux aux demoiselles et aux dames. Née en 1803, elle était filleule de l’impératrice Joséphine. Elle a épousé un capitaine retraité, M. Louis Aubert, et c’est sous son nom, joint au prénom fabriqué de Constance, qu’elle est connue en littérature.

Aubry (Pierre). Voir Dinaux.

Audibert. Voir Saint-Edme.

Audréas-Balken. Les paroles de romances signées de ce nom avaient pour auteur le compositeur Barrault, dit de Saint-André, qui en a donné beaucoup aussi sous ce deuxième nom. Mort en 1867.

Augerol (Victor), pseudonyme de Michel Altaroche, ancien directeur de l’Odéon, aujourd’hui propriétaire du Charivari, ancien commissaire du gouvernement, puis député en 1848, romancier, chansonnier, journaliste, etc., né en 1811. Il a pris le pseudonyme ci-dessus à la suite de la publication de ses Aventures de Victor Augerol (1838), quelque peu parentes de celles de Faublas. Il a encore signé Dupuy plusieurs vaudevilles donnés en collaboration.

Auguste, prénom du célèbre comédien Grassot, qui a fait pendant plus de vingt ans les beaux jours du Palais-Royal, et sous lequel il a débuté dans la carrière théâtrale en jouant d’abord la tragédie. Devenu, à la fin de sa vie, directeur du café Minerve, Grassot y vendait et, hélas ! y buvait aussi un peu trop le punch célèbre qui porte son nom. Il est mort en 1860, à 60 ans.

Aulnay (Louise d’), pseudonyme de Mlle Julie Gouraud, qui a écrit beaucoup d’ouvrages pour les jeunes filles.

Aunay (Alfred d’). Le journaliste qui écrit sous ce nom au Figaro, où il remplit le rôle de « factotum » en nouvelles