VII
Après la mort de son père, frappé d’un coup d’arquebuse au siège de Rouen, le prince de Navarre vint prendre logis à la cour pour y achever son éducation ; sa mère Jeanne laissait auprès de lui ses deux anciens précepteurs, La Gaucherie et Beauvoir.
Il ne déplaisait pas à Catherine, à ses desseins et à ses craintes que cet enfant redouté demeurât près d’elle, sous son contrôle. Hypocritement. tendre, elle l’établit à ses frais, créa sa maison, et pour éloigner toute défiance, permit aux éducateurs désignés par Jeanne de réglementer à leur opinion les nouvelles études du jeune, prince. Ils s’y émurent le jour même.
Incapables de soupçonner qu’un œil de femme, ouvert de sa croisée du Louvre sur les passions de Paris, s’attachait à la destinée de leur élève,