d’une vie soudaine, s’envolant de son haut clocher pour sauver le roi. — Corisande armée chevalière. — L’héroïque attitude des gentilshommes à la bataille d’Ivry, et la charge finale autour de la Chemise transformée par le roi en merveilleuse cornette. — La leçon politique d’un vieux cheval du moulin. — Le désintéressement du roi au siège de Paris. — L’échange des baisers entre Jésus et Bourbon. — L’entrée dans la capitale ; un soc de charrue, image du règne, glorifié par les troupes. — Comme dans les autres tapisseries, ce n’étaient partout qu’orgueilleuses visions. Mais une tache noire, là encore, gâtait son entrevue avec Corisande : à ce moment solennel, veille de bataille, les Consciences lui avaient reproché l’importunité de l’amour, une heure perdue au lit.
Ces simples traits, ces trois taches posées par les femmes enseignaient le sens de leur ouvrage, le stoïque évangile des hommes d’action. Au cours du période qui avait précédé son avènement, l’ex-agitateur devenu roi de France avait commis sans doute des fautes graves, mais elles n’étaient pas sur le métier. Vingt-cinq ans auparavant, la reine Jeanne, le bras tendu vers les ouvrières qui allaient représenter en images la vie publique de son fils, avait dit au prince ces paroles : « Regardez, Henri ; la première de ces femmes est le Bien, la deuxième le Mal, la troisième n’est ni le Bien ni le Mal, et c’est pour les hommes la plus sinistre, car si les braves sont grands et si les lâches sont