empreintes que les couches suivantes ont conservées et nous
ont transmises dans certaines circonstances favorables, comme
celles de la marche des reptiles, et des oiseaux. Telles sont les
Néréites, les Némertites et les Myrianites du terrain de transition,
le Scoletia prisca de la craie, etc.
Mollusques.
Les coquilles ou parties solides des animaux mollusques sont de tous les débris fossiles les plus variés, les plus constants et les plus utiles pour l’application de la paléozoologie à la géologie. Elles ont ainsi un double intérêt scientifique et pratique qui doit appeler particulièrement notre attention.
Quoique la composition de leur test ne soit pas identique dans
les genres et les familles, le carbonate de chaux y est toujours
la substance dominante, et cette composition peut être représentée
d’une manière générale par 95 à 96 0/0 de chaux carbonatée,
1 à 2 de chaux phosphatée, 1 à 1 1/2 d’eau et 1 0/0 de
matière animale. Les coquilles de céphalopodes renferment plus
de cette dernière substance que celles des autres ordres ; aussi
leur test est-il plus rare à l’état fossile et ne se retrouve-t-il
que dans des conditions particulières.
Céphalopodes.
Les coquilles de céphalopodes peuvent donner lieu à remarques spéciales, suivant les ordres, les familles et les genres dont leurs restes proviennent.
Ainsi, parmi les décapodes, les parties solides intérieures désignées sous le nom de plumes ou d’os dans les Teudopsis, les Geoteuthis, les Leptoteuthis, et analogues à l’os de la Sèche ou à celui du Calmar, se rencontrent à l’état fossile, parce que ces corps sont composés de carbonate de chaux et de chitine, et non d’une véritable corne dont ils n’ont que l’apparence. Ainsi l’os de la Sèche renferme, suivant John[1] :
Matière animale | 11 |
Carbonate de chaux et traces de phosphate de chaux | 85 |
Oxygène | 4 |
────── | |
100,00 |
La plume de Calmar contient de la chitine.
- ↑ Pelouze et Fremy, loc. cit., p. 291.