Page:D’Archiac - Introduction à l’étude de la paléontologie stratigraphique - Tome 2.djvu/515

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

MM. Pelouze et Fremy, nous trouverons que celle de dents fossiles d’Ours a présenté les résultats suivants (Lassaigne) :

Alumine » 10,0
Oxyde de fer et de manganèse » 3,0
Phosphate de chaux 70,0 37,0
— de magnésie et fluorure de calcium. » 15,0
Silice » 35,0
Cartilage 14,0 »
Carbonate de chaux 16,0 »
────── ──────
100,0 100.0

Ces dents ont dû se trouver dans des conditions très-différentes pour avoir présenté des résultats aussi discordants.

défense d’éléphant fossile (girardin et preisser).
Phosphate de chaux 75,91
— de magnésie 3,05
Carbonate de chaux 18,40
Fluorure de calcium 2,61
──────
100,00
dents fossiles de rhinocéros (brandes).
Phosphate de chaux 70,0 50,0
Carbonate de chaux 6,0 19,0
Substance terreuse 20,0 »
Silice » 5,0
Alumine » 15,0
Matière animale. 4,0 5,0
Eau. 8,0

Nous ferons ici la même remarque que ci-dessus, en regrettant qu’il n’ait pas été fait d’analyses séparées de l’émail et du cément. C’est un desideratum que nous signalons également pour les dents d’éléphants fossiles.
Résumé.

Il résulte des analyses comparées des os de mammifères vivants et fossiles que le phosphate de chaux forme à lui seul plus de la moitié de la masse, et son inaltérabilité explique parfaitement leur conservation et surtout celle de leurs parties, qui en renferment le plus. Ainsi les os longs en offrent plus que ceux du tronc, et ceux des membres postérieurs plus