type de la race américaine, particulièrement de la famille des
Toltèques, et dont la tête des Péruviens est le modèle.
Métaux et objets d’industrie.
Le cuivre a été le métal le plus anciennement employé par ces populations primitives de l’Amérique du Nord ; l’argent, qu’on y trouve et ses autres caractères prouvent qu’il provient des mines si riches encore des bords du lac Supérieur. Le minerai n’était point d’ailleurs fondu, mais battu à froid.
Les poteries trouvées dans ces ouvrages sont très-perfectionnées,
et, quant, aux armes en pierre, on remarquera que celles
qui ont été recueillies en Asie, en Europe et en Amérique sont
tellement semblables par la forme et le genre de travail, qu’on
pourrait les regarder toutes comme fourrage d’un seul et
même peuple.
Populations arborigènes.
MM. Squier et Davis résument ensuite leurs nombreuses recherches
et terminent leur travail par les considérations suivantes :
Ces travaux sont, disent-ils, la preuve de l’existence
d’une population nombreuse et agricole. Les instruments en
pierre, en bois, en os et en cuivre qui nous restent n’ont cependant
pu être que de faibles moyens pour les constructeurs,
qui ont dû principalement se servir de leurs mains et de ressources
étrangères bien peu puissantes pour creuser le sol et
accumuler jusqu’à 20 millions de pieds cubes de matériaux
comme ceux qui constituent, par exemple, le seul tumulus de
Cahokia. Ces ouvrages sont, en outre, presque exclusivement
confinés aux vallées fertiles, aux plaines alluviales productives
des bords des lacs et du golfe du Mexique, là où la culture du
sol était le plus avantageuse. Aussi les auteurs voient-ils dans
ces travaux, comme dans les objets d’industrie, les poteries,
les armes et une culture supposée assez avancée, la preuve que
ces populations auraient eu des lois, des coutumes et une religion.
Ancienneté.
Maintenant, quelle peut être l’ancienneté relative de ces nombreux travaux ? sont-ils tous contemporains ? ou bien pourrait-on y découvrir une certaine succession ? tous ces monuments, qui occupent de si vastes surfaces, sont-ils l’œuvre d’une seule race ; sont-ils le résultat d’une seule pensée, d’une