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Les éponges ou porifères ont un squelette ordinairement composé d’un réseau de fibres cornées, consolidé par des spicules calcaires ou siliceuses de formes diverses, et la masse molle animale est composée de cellules agrégées, comme celle des Amæba, remplissant les interstices. Enfin les polycystinées sont pourvus d’une coquille perforée par de nombreuses ouvertures, mais siliceuse au lieu d’être calcaire.


Fig. 11. — Bacillaria paradoxa.
Fig. 12. — Rosalina omata, avec ses pseudopodes étendus.

Nous croyons devoir réserver, dans ce qui suit, le nom de rhizopodes aux animaux microscopiques à test calcaire, caractérisés comme ils l’ont été par Dujardin, en 1855, et en séparer complètement les éponges. Quant aux polycystinées, ce sont des rhizopodes à test siliceux et ce seront les seuls dont nous parlerons en ce moment comme étant les moins généralement connus de ces petits animaux.

D’après les observations récentes de M. Müller, ces très-petites coquilles siliceuses contiennent un sarcode de couleur