grand nombre de provinces dont les limites respectives sont déterminées par rapport à la latitude, et leur étendue en longueur évaluée approximativement. 13 provinces sont distinguées de cette manière sur la côte occidentale de l’Amérique, 11 sur sa côte orientale, 13 dans la division africo-européenne, dans la division orientale sur la cote Est de l’Afrique et des îles voisines, 12 dans la section asiatique et 6 dans la section du Pacifique, en tout 59 provinces zoologiques, non compris les zones ou régions froides arctiques et antarctiques, au lieu de 18 que nous avons indiquées d’après la seule considération des mollusques recueillis sur divers points, mais sans les données systématiques déduites des lignes de température dont nous venons d’exposer la distribution et l’influence à la surface des mers.
Dans les sections précédentes nous nous sommes particulièrement
occupé du développement relatif et de la répartition,
par régions géographiques, des organismes marins. Ce que
nous avons dit de leur distribution en profondeur ou bathymétrique
était le résultat de recherches fort intéressantes, sans
doute, mais limitées encore à des mers peu profondes et à des
surfaces peu étendues, de sorte qu’on pouvait regarder comme
prématurées quelques-unes des conclusions émises à cet
et les lois que l’on avait cru reconnaître. D’un autre côté, l’ensemble
des observations publiées par MM. Ed. Forbes, Austen,
Löven, Woodward, Mac-Andrew, Dana, etc., formait pour chacun
d’eux un tout ou système qu’il eût été fâcheux d’interrompre
par des discussions et l’intercalation de matériaux étrangers.
Les plus récentes acquisitions de la science dont il nous reste à parler ne sont pas elles-mêmes hors de contestation ; elles n’ont encore reçu ni la sanction du temps ni la vérification de l’expérience, et il nous a paru préférable de les réunir à la suite des précédentes, dans une section particulière où il sera