terrain primaire et le terrain secondaire, et on le désigna sous
le nom de terrain intermédiaire ou de transition. Une autre
classe de dépôts ayant été reconnus plus récente que le terrain
secondaire, on la désigna par l’expression de terrain tertiaire.
Ces quatre termes constituent toute l’économie du système
de classification simple et rationnel des fondateurs de la géologie
positive, système que tous les efforts réunis des novateurs
peu réfléchis de nos jours n’ont heureusement pas encore
détruit.
Classifications diverses.
On comprend qu’une classification géologique doive être
faite par les hommes qui ont étudie la nature au point de vue
spécial de l’arrangement des roches entre elles, de leurs relations
dans les plaines, les collines, les plateaux et les montagnes,
qui ont constaté à la fois leurs caractères minéralogiques,
leur extension géographique et les corps organisés
qu’elles renferment, qui se sont assurés qu’elles ont été déposées
dans les eaux, qui se sont rendu compte enfin des
diverses sortes d’accidents qu’elles ont éprouvés ou des modifications
qu’elles ont subies ; mais on conçoit moins qu’un tel
travail puisse être exécuté par tout autre que par des géologues
pratiques. Cependant on voit bon nombre de ces prétendues
classifications des terrains proposées par des personnes
plus ou moins étrangères à la géologie, dont le genre d’étude
ne leur donnait aucune autorité pour une œuvre dont les
résultats sont par conséquent sans valeur. On pourrait distinguer
d’après les principes qui leur servent de base ou qui ont
guidé leurs auteurs, cinq sortes de classifications géologiques.
Miné-
ralogiques.
Les classifications que nous appellerons minéralogiques sont celles dans lesquelles l’étude particulière des roches, au point de vue de leur composition et de leurs caractères physiques, a surtout préoccupé les auteurs. Ces savants ont apporté une grande attention et un soin minutieux à l’analyse des diverses masses qui constituent l’écorce solide de la terre, mais le résultat définitif, même à leur point de vue, ne pouvait conduire à aucun véritable principe de classification naturelle, même pétrographique. Excepté les roches simples ou composées