entre Finale et le port de Monaco, sur une étendue de 70 milles, a décrit le pied des montagnes qui bordent la mer, comme étant formé d’un calcaire coquillier. Il a décrit ailleurs[1] les, calcaires des environs de Messine, et s’est occupé des fossiles du Modénais, de la province de Reggio, des collines de la Romagne, etc. Il a signalé aussi dans l’île de Cythère ou Cérigo des coquilles dans des roches volcaniques, et de nombreux ossements enveloppés d’un ciment marneux, jaune rougeâtre, avec des fragments de la roche qui renfermait cette brèche. Parmi les os il crut en reconnaître ayant appartenu à l’espèce humaine, ce qui ne fut point confirmé par la suite[2].
Boccone, puis Volta[3], ont dirigé leurs recherches dans le
Plaisantin, les collines de Lugano, près de Castel-Arquato, où
Bonzi avait recueilli de nombreux fossiles, et dans le Parmesan,
dont le sol est formé de marnes bleues et de sables jaunes calcaréo-siliceux
au-dessus. La colline de San Columbano, sur le
territoire de Lodi, fut aussi étudiée par l’Amoretti[4] au même
point de vue que les précédentes.
A. Fortis
Albert Fortis, né à Vicence, en 1740, a publié, de 1764 à 1802, de nombreux mémoires sur la géologie et les fossiles du nord de l’Italie, ainsi que sur quelques contrées voisines ; mais le manque de méthode dans ses recherches, la légèreté de ses conclusions et les idées paradoxales émises çà et là ont fait perdre à ses études, aussi multipliées que variées, une partie du mérite qu’elles auraient pu avoir si elles avaient été dirigées dans un meilleur esprit. Elles ont, par conséquent, peu, contribué à l’avancement de la science, tandis que la manière dont il critiquait les opinions des autres dut lui faire beaucoup d’ennemis parmi les naturalistes de son temps.
L’examen des collines de Montegalda dans le Vicentin porta