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développements plus étendus ; il faut mettre sous leurs yeux la plupart des objets dont on parle et en compléter la description par des figures tracées sur le tableau ; il faut relier le commencement de chaque leçon à la fin de celle qui l’a précédée et donner à l’exposition du sujet une allure moins régulière, moins compassée, mais plus libre, plus spontanée, plus variée et plus animée que ne pourrait l’être la lecture du livre le mieux écrit.

Celui-ci, au contraire, doit être plus suivi et plus méthodique dans sa marche, et toutes ses parties seront plus sévèrement liées et coordonnées, sans digressions superflues, sans répétitions, le lecteur étant supposé instruit de tout ce qu’il doit savoir. De sorte que, en résumé, il ne faut point écrire comme on parle, ni parler comme on écrit, si l’on veut intéresser au même degré le lecteur et l’auditeur sur un sujet donné.

Par ces motifs, nous rejetterons ici la division en leçons, quelquefois suivie dans des circonstances analogues, mais qui offre à la lecture les mêmes inconvénients que les ouvrages par lettres. Les diverses parties d’un sujet, comme les divers sujets entre eux, seront donc réunis suivant leurs vrais rapports, sans égard pour les coupures