Page:D’Archiac - Introduction à l’étude de la paléontologie stratigraphique - Tome 1.djvu/507

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ou Nummulites, la Neritina conoides, les Caryophyllies, etc., celle des lignites, des poissons, et surtout de cette terre verte, semblable à la chlorite, dont nous avons parlé si souvent, l’absence des grès proprement dits, celle du mica ou du moins de la variété de cette substance si abondante au contraire dans les parties supérieures, offrent une réunion de caractères qui doit faire rapporter les terrains calcaires trappèens du Vicentin au calcaire grossier du bassin de Paris inférieur au gypse. »

Les marnes calcaires et les brèches calcaréo-serpentineuses de la colline de Superga, près de Turin, enveloppent, continue-t-il, des coquilles analogues, pour la plupart, à des espèces des environs de Bordeaux, ce qui est vrai ; mais ce qui ne l’est plus, c’est de comparer, comme il l’avait fait précédemment, ces dernières avec celles du calcaire grossier des environs de Paris.

Sur le revers méridional des Alpes maritimes, non loin de Nice, Brongniart signala les calcaires jurassiques auxquels succèdent des lambeaux de craie glauconieuse avec des Ammonites etdes Bélemnites, puis des calcaires analogues, par les coquilles qu’on y voit et principalement par la présence des Nummulites, au calcaire grossier inférieur. Enfin, à 20 mètres au moins au-dessus du niveau de la mer actuelle, un dépôt de coquilles marines, à peine fossiles, serait plus récent encore que le terrain marin supérieur du bassin de la Seine : c’est celui que nous avons vu décrit par Risso, qui le regardait aussi, et par les mêmes motifs, comme très-récent.

Du côté de Menton, des couches bleuâtres, calcaréo-argileuses, inclinées, remplies de coquilles, de polypiers et d’une prodigieuse quantité de Nummulites très-grosses et très-bombées, présentent beaucoup des caractères de la base des terrains de sédiment supérieur (calcaire grossier). « Tous les terrains que je viens de citer en Italie, ajoute Brongniart (p. 557), peuvent être rapportés, avec la plus grande probabilité, au terrain de calcaire grossier ou marin inférieur au gypse. Ceux dont il me reste à parler, en Italie, appartiennent, avec le