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Websteri, le C. ovulum, les Chara medicaginula, helicteres et la Nymphæa Arethusæ, plantes qui accompagnent les coquilles fluviatiles et terrestres et le Potamides Lamarckii.

On voit, en résumé, que si l’on tient compte des dix années qui ont séparé les deux éditions de ce travail, dont on avait, pour ainsi dire, les éléments constamment sens les yeux, on pourrait s’étonner qu’il ait encore laissé tant de questions non résolues ou non abordées, dans un pays de collines et de plateaux découpés, en quelque sorte, exprès pour la plus grande commodité du géologue, où toutes les couches sont en place, sans qu’elles aient éprouvé ni métamorphismes ni dislocations, où les caractères pétrographiques des roches ont à chaque niveau une persistance remarquable, et où les horizons marqués par les fossiles offrent une constance non moins frappante, dans un pays, en un mot, où la nature s’est plu à réunir non-seulement toutes les conditions qui pouvaient faciliter les recherches, mais encore toutes les circonstances qui pouvaient leur donner de l’intérêt[1].

Aussi n’est-ce point par les quelques améliorations que l’édition de 1821 a apportées aux observations antérieures de Cuvier et de Brongniart qu’elle se recommande particulièrement à l’attention

  1. Dans un Mémoire sur les grès coquilliers de Beauchamp (Journ. de phys., vol. XCIV, p. 1 ; 1822), Constant Prévost s’est occupé de constater la continuation de ce grès, à l’ouest, sur les rives de l’Oise, et du mélange des coquilles marines et d’eau douce. — Le même savant avait donné une Note avec Desmarest sur le gypse de la Hutte-au-Garde, au pied de Montmartre (Journ. des mines, n° 147, mars 1809), et une autre sur un nouvel exemple de la réunion des coquilles marines et fluviatiles (Journ. de phys., vol. XCII, p. 418 ; 1821). — Voyez aussi Héricart de Thury, Journ. des mines, n° 207. — Desmarest a donné dans la Géographie physique de l’Encyclopédie méthodique une multitude d’articles rangés par ordre alphabétique, où l’on peut puiser d’utiles renseignements, mais qu’il est impossible de rappeler ici. Nous mentionnerons seulement l’article Craie pour les limites de ce terrain dans le bassin de la Seine. ─ De Férussac avait lu, en 1821, à l’Académie des sciences, un mémoire étendu sur la formation de l’argile plastique et des lignites : mais un extrait seul a été publié et ne renferme que des généralités de peu d’intérêt (Jour. de phys., vol. XCIII, p. 74 ; 1821). ─ Les Observations de Gillet de Laumont sur le gisement des