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les pétrosilex, les lydiennes, les cornéennes, les schistes primitifs, les serpentines, les smectites, les lherzolites, les calcaires primitifs, les dolomies, les gypses primitifs, les soufres primitifs, les anthracites, les terrains métalliques primitifs, les brèches primitives, les poudingues primitifs, les sables primitifs. Ces terrains présentent un phénomène constant ; chacune des substances qui les composent est placée séparément et ne se confond nullement avec celle d’une espèce différente, ll faut en excepter les brèches primitives, les terrains volcaniques qui sont confondus avec tous les autres… Toutes ces matières, en se déposant, ont donc suivi les lois des affinités. »

(P. 83). Les terrains secondaires sont ceux qui contiennent des débris d’êtres organisés, quelle que soit d’ailleurs leur nature, tels que « les calcaires secondaires, les gypses secondaires, les phosphates calcaires, les ardoises ou schistes secondaires, les terrains sulfureux secondaires, les terrains métalliques secondaires, les terrains bitumineux secondaires, les brèches secondaires, les poudingues secondaires, les masses granitiques sur le secondaire. »

L’auteur n’admet point de terrain de transition et comprend, sous le nom de terrains d’alluvion (p. 99), les limons, les galets, les sables d’atterrissement, les brèches, les poudingues. Quant à la position respective des différentes roches à la surface du globe, ce que l’auteur en dit (p. 109) est absolument nul ; mais nous reproduirons la remarque suivante de la Métherie sur l’inclinaison des roches (p. 115). « On doit faire, dit-il, une observation essentielle sur la direction de l’inclinaison de toutes les couches des grandes montagnes primitives. On y observe constamment un point central, une masse prépondérante. Ce point paraît avoir influencé toutes les cristallisations environnantes. Les mêmes phénomènes s’observent dans toutes les grandes masses qui cristallisent. Par exemple dans les masses du sel marin qui cristallise dans les marins salants, toute la masse cristallisée tend vers ce point central. Un mât, par exemple, placé dans le marais, détermine autour de lui une masse de cristaux. Le Mont-Blanc, dans les Alpes, paraît un