caractérisant le type des Térébratules, et adoptant le nom que
nous avons vu proposé par Lhwyd dès 1099, il décrivit deux
espèces fossiles très-remarquables des environs de Vérone, les
T. pileus et cor. Dans sa coopération à l’Eneyclopédie méthodique, Bruguières avait commencé d’utiles réformes parmi la
grande classe des mollusques qu’il désignait encore, avec l’illustre
naturaliste suédois, sous le nom général de Vers. Plusieurs
genres fossiles ont été étudiés, déterminés et classés par
lui avec beaucoup de sagacité ; malheureusement une fin prématurée
a laissé fort incomplet ce grand travail, qui a été repris,
longtemps après, par un savant très-capable de le continuer
avec succès.
Denys de Montfort, F. de Roissy, Bosc
Denys de Montfort, dans sa Conchyliologie systématique[1]
et dans les quatre premiers volumes de l’Histoire naturelle des
Mollusques, faisant partie des Suites à Buffon, éditées par Sonnini,
a établi plusieurs genres pour des coquilles fossiles, particulièrement
de la classe des céphalopodes où se trouvaient compris
alors la plupart des rhizopodes actuels. Ces genres, soumis à
un examen plus sévère, ont dû être rejetés presque tous par les
conchyliologistes consciencieux, et disparaître de la nomenclature
générale où ils ne méritaient pas de figurer. F. de Roissy,
en continuant ce dernier ouvrage dans un meilleur esprit, n’a
pas laissé que d’y mentionner tout ce qui était connu à l’état fossile
sur les genres dont il a eu à traiter. On peut en dire autant
de l’Histoire naturelle des coquilles, de Bosc, qui fait partie des
Suites à Buffon[2].
Lamoureux.
Dans son Exposition méthodique des genres de polypiers[3], Lamoureux a décrit et figuré un assez grand nombre de vrais polypiers et d’autres corps fossiles, remontés plus tard dans la série zoologique et compris sous le nom de bryozoaires. Ce travail, s’il n’a pas eu une bien grande influence sur les progrès de la zoophytologie, n’en a pas moins eu le mérite d’appeler l’attention