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longirostris, etc., et des marnes avec Ostrea cyathula, linguatula, cochlearia, des Balanes et des crustacés.

La formation des sables et des grès sans coquilles portait aussi le n° 7 dans l’Essai de 1808, parce qu’elle ne venait qu’après les sables et grès marins.

Quant à celle du sable et du grès marin supérieur, sa place. est intervertie ; elle est ici au-dessus du n° 7 au lieu d’être au-dessous, ce qui n’est pas plus exact, puisque en réalité ces deux formations sont le prolongement l’une de l’autre ou placées au même niveau et faisant partie du même tout.

Il y a en outre ici une erreur comparable à celle du calcaire siliceux mis en parallèle avec le calcaire grossier, c’est d’avoir, confondu, avec ces sables et ces grès supérieurs, ceux qui appartiennent au niveau inférieur au gypse, dont nous avons parlé tout à l’heure, à Beauchamp, à Pierrelaye, à Triel, et que les auteurs regardent comme une modification locale et latérale du calcaire grossier. C’est ainsi que les sables et les grès de la butte d’Aumont dans la forêt de Senlis, de la Chapelle, d’Ermenonville, de Nanteuil et de Lévignan sont rapportés à cette formation supérieure. Cuvier et Brongniart admettent alors aux environs de Paris trois sortes de grès, parfois semblables minéralogiquement, mais très-différents par leur position ou leurs caractères géologique. En réalité, il n’y en avait encore que deux, l’un au-dessus et l’autre au-dessous du gypse, et ce dernier est indépendant ou distinct du calcaire grossier au lieu d’en être une modification locale.

La formation des meulières sans coquilles est ici séparée de la suivante, à laquelle elle avait été réunie précédemment. Ce sont des sables argilo-ferrugineux, des marnes argileuses verdâtres, rougeâtres ou blanches, et des meulières proprement dites, le tout sans fossiles. Quant au second terrain d’eau douce, outre que sa position par rapport à la formation précédente n’est pas exacte, on voit, par la citation des localités, que les auteurs ont aussi confondu, de même que pour les sables et grès marins supérieurs, des calcaires lacustres inférieurs au gypse (Saint-Ouen, le Bourget, Château-Landon, la Ferté-sous-Jouarre),