y a de plus singulier, remarque l’auteur, c’est que ces habitations souterraines ne sont ni humides ni malsaines. Auprès des murs de Doué, continue-t-il, un amphithéâtre a été taillé par les Romains dans ce même banc de falun. Juste Lipse nous en a conservé un dessin très-exact ; nous l’avons confronté et trouvé très-conforme au plan que nous en avons levé sur les lieux avec toute l’exactitude possible. »
Tous ces faits venaient confirmer les idées de d’Holbach, que
le déluge universel n’avait point influé sur la formation des couches
de la Terre, dont l’ordre, la succession régulière et la
distribution également régulière des fossiles démontrent
qu’elles se sont déposées d’après les mêmes lois que celles de
nos jours, au fond ou sur le lit des bassins actuels.
Berry. etc.
La note de Gourjon de Laverne[1] sur l’ocrière de Moragne, située près de la Motte-d’Humbligny au nord-est de Bourges, nous apprend peu de chose, et les voyages minéralogiques de Monnet[2] en Auvergne sont complètement étrangers à notre sujet.
Passinge[3] a signalé des dépôts d’origine lacustre à
Espaly, au Puy et à Retournad (Haute-Loire), à Sury-le-Comtat, A
au nord de Roanne (Loire), de même que Ménard de la Groye, p
au nord-ouest du Mans, sur la route d’Alençon (Sarthe)[4].
Passinge[5] a publié une série de mémoires pour servir à
l’histoire naturelle du département de la Haute-Loire, mais
qui sont presque exclusivement minéralogiques.
Cotentin
─
De Gerville
Au fond du Cotentin, loin de tout centre scientifique, du Hérissier de Gerville, en rentrant de l’émigration, s’était consacré à l’étude des antiquités et de l’histoire naturelle de son pays natal, et, pendant plus de quarante ans, s’occupa de la recherche des fossiles qu’il renferme. Il réunit ainsi une riche