moire sur divers os fossiles trouvés dans le pays, aux environs
de Montélimart, de Saint-Paul-Trois-Châteaux (dans les couches
marines tertiaires), de Saint-Vallier, de Vienne, etc. C’est un
travail sans importance et qui ne doit pas nous arrêter plus
longtemps.
Tarentaise.
En 1807, Brochant de Villiers[1], après avoir étudié les Alpes de la Tarentaise, sépara du terrain primitif certaines roches qu’on y avait comprises jusque-là et les rangea dans le terrain de transition. Mais cette tentative, tout estimable qu’elle fût, devait être aussi peu fructueuse au fond que celles de Palassou, de Ramond et de Picot de La Peirouse dans les Pyrénées, parce qu’elle manquait d’un véritable point d’appui, les caractères minéralogiques et stratigraphiques étant ici complètement insuffisants pour une classification rationnelle et définitive.
Il aurait fallu pouvoir déterminer la limite du terrain secondaire au-dessus pour être en droit de dire que l’on avait certainement sous les yeux le terrain de transition de Werner ; mais c’est ce que l’on ne pouvait guère affirmer alors, et, depuis, la plus grande partie de ces roches séparées du terrain primitif ont dû être rapportées au terrain secondaire.
Quant aux mémoires et aux rapports de Dolomieu, faits à la suite de deux excursions dans les Alpes, ils ne nous apprendraient absolument rien sur les sujets qui nous intéressent.
Nous réunirons sous ce titre quelques observations qui, sans appartenir exclusivement à la région centrale proprement dite de la France, ne pourraient pas être rapportées non plus à ses parties sud ou nord, au moins géologiquement.
- ↑ Observations géologiques sur les terrains de transition qui se rencontrent dans les Alpes de la Tarentaise et autres parties de la chaîne. Lu à l’Institut en mars 1807. — Journ. des mines, vol. XXIII, mai 1808.