Gryphites[1]; 2o la marne chloritée enveloppant le grand amas
de Bélemnites, d’Ammonites, etc. ; 3o le calcaire grossier avec
Nummulites, Orbitolites, Pecten, etc. Le calcaire à Gryphites,
élevé à plus de 2000 mètres dans la montagne, a été très-dérangé
dans sa stratification ; ceux qui renferment des Bélemnites
et des Nummulites sont au contraire plus réguliers et peu
inclinés.
Pendant la troisième époque, la mer ne nourrissait plus que
des animaux semblables à ceux qui vivent actuellement dans la
Méditerranée ; elle semble avoir formé deux dépôts distincts :
la lumachelle de la pointe méridionale de la presqu’île, puis les
sables de l’anse de Groseuil, où Risso a recueilli 101 espèces de
coquilles, crustacés et polypiers ayant leurs analogues vivants
sur la côte ; aussi se demande-t-il si ces derniers sédiments, de
5 mètres d’épaisseur, n’appartiendraient pas aux temps historiques.
Dauphiné.
Il semble qu’après les mémoires de Guettard sur le Dauphiné, on ne devait pas s’attendre à voir de longtemps reprendre ce sujet aux mêmes points de vue ; cependant, Faujas de Saint-Fond, à qui Scheuchzer aurait pu appliquer ce qu’il disait des naturalistes allemands, ne tarda pas à commencer aussi sur ce pays une publication qui devait avoir quatre volumes et qui paraît s’être arrêtée au premier. L’Histoire naturelle de la province de Dauphiné[2] comprend une douzaine de chapitres sur les sujets les plus divers et les plus étrangers les uns aux autres.
Dans celui qui traite De quelques corps marins petrifiés de la classe des coquilles (p. 295), l’auteur signale, comme. ses prédécesseurs, dont il ne fait d’ailleurs aucune mention, les environs de Clansaye et de Saint-Paul-Trois-Châteaux, puis il décrit et figure des Échinites (Scutella et Schizaster), des Pecten et des Balanes. Plus loin (p. 337), il donne un premier mé-