dans le marbre blanc de Getus (vallée d’Ossau), dans les calcaires de Lescure, etc., mais toujours assez rares.
Les Entroques seules abondent dans les calcaires schisteux
de Port-Viel (vallée d’Estaubé), et particulièrement dans les
roches calcaires. Des plantes monocotylédones ressemblant
à des roseaux sont signalées dans des schistes argileux très-carburés,
dans la grauwacke schisteuse, surtout dans la partie la
plus ancienne qui avoisine le terrain primitif et dans les parties
les plus élevées de la chaîne, non loin des grandes protubérances
granitiques. De Charpentier rappelle aussi les fossiles signalés
par ses devanciers dans le massif du Mont-Perdu rapporté par
lui à son terrain du calcaire alpin. Les montagnes à l’est du
port de Sahun, entre la vallée de la Cinca et celle de l’Essera,
sont également fossilifères.
Languedoc
─
de Gensanne, de Servières, etc.
La partie minéralogique et géoponique de l’Histoire naturelle de la province du Languedoc[1], que l’on doit à de Gensanne, est presque uniquement consacrée aux substances minérales, à leur recherche et à leur exploitation. Les mines de houille, de fer, d’argent, de cuivre, de mercure, de plomb, les eaux thermales, les volcans anciens, les basaltes du Velay, des Coirons, d’Agde, etc., ont attiré l’attention de l’auteur beaucoup plus que la géologie stratigraphique, et surtout que les fossiles pour lesquels il cite particulièrement les environs de Bugarach et des Bains-de-Rennes dans les Corbières (vol. IV, p. 181-184) et les marbres de Caune (vol. II, p. 199).
L’origine des cailloux quartzeux des environs de Nismes a été le sujet de deux mémoires intéressants publiés par de Servières [2], qui les regarde comme ayant été apportés par le. Rhône, parce qu’ils sont semblables à ceux de la vallée que le fleuve parcourt dans le Dauphiné et la Provence. Les recherches historiques de l’auteur sur les alluvions du Rhône y sont fort étendues et pourraient être encore utilement consultées. Faujas