les environs de Tocat (Pont) ; les remarques de Cedrenus
(Comp. hist., p. 15), et de Michel Glycas (part. II p. 114),
relatées dans l’ouvrage de Reland (Palestine, lib. I, cap. 18,
p. 321 : Pour les poissons du Liban) ; les voyages de Tournefort,
d’Olivier, de Kerporter, de Lebrun (chap. lviii, pour
les poissons), etc.
Afrique
─
Égypte.
Pour la partie nord-est de l’Afrique, nous rappellerons les
voyages d’Olaus Borrichius, de Shaw (Travels or observ., etc.,
avec pl., 1738. Éd. fr., 1740-1743, 4 vol. in-8o, vol. II, p. 70,
84) ; de Paul Lucas (vol. II) ; de Niebuhr, de Forskal, de Barrow,
de Rozières, dans le grand ouvrage sur l’Égypte (Hist. naturelle, vol. II, 1813). Les mémoires de Dolomieu, entre
autres celui qui traite de la constitution physique de l’Égypte
(Journ. de Phys., vol. XLII, p. 40, 1793), ont peu contribué
à l’avancement de la science telle que nous la considérons. On
peut encore consulter : Fossilia ægyptiaca Musei Borgiani,
de G. Wad (in-4o, Velitris, 1794). Le mémoire de Guettard
(Mem. de l’Acad. r. des Sciences, 1751, p. 164 et 239), sur les
granites de France comparés à ceux d’Égypte, est accompagné
d’une carte minéralogique où les rapports invoqués sont tout
à fait imaginaires. Cette carte indique une bande marneuse
comprenant le littoral du cap Resalto, sur la côte d’Afrique à
l’ouest d’Alexandrie, jusqu’à l’Oronte, en Syrie. Sa limite sud,
de Damas au Caire, comprenant ainsi les trois quarts du Liban,
ne s’accorde avec rien de ce que l’on sait aujourd’hui, non plus
que son prolongement méridional qui coupe obliquement la
vallée du Nil pour se recourber à l’ouest dans la Libye. La
bande sablonneuse de la Libye, à l’ouest, n’est rien autre que
le désert, et la bande schisteuse ou métallique n’est pas moins
imaginaire que les deux autres. Guettard appliquait à ce pays,
qu’il n’avait pas vu, certaines idées que nous verrons puisées
dans l’examen de diverses parties de la France, et qu’il avait
aussi étendues à la Pologne et au Canada.
Cap de Bonne-Espérance.
Dans une Notice sur la structure géologique de la montagne de la Table, P. Carmichaêl a montré qu’elle était composée de granite. La Pointe-Verte (Green-Point) et la vallée de la