part les travaux de W. Smith, et l’on s’étonnerait que le secrétaire de la Société royale fût aussi peu au courant de la science de son propre pays, si, nous n’avions bien des exemples semblables à citer encore ailleurs.
W. Phillips[1] a démontré, mieux qu’on ne l’avait encore
fait, la correspondance des couches des deux côtés du Pas-de-Calais ;
et les fossiles qu’il avait recueillis, étudiés par Parkinson,
ont confirmé les données stratigraphiques. G. Mantell[2]
s’est montré le plus fécond et le plus laborieux des successeurs
immédiats de W. Smith. Le Sussex et les parties voisines du
Kent, qui ont été le champ spécial de ses recherches, lui
doivent une véritable illustration et d’être devenus des localités
types pour la série crétacée et wealdienne.
Mac Culloch, Jameson, A. Boué, T. Weaver
Malgré leur grande importance géologique, on conçoit que nous n’avons qu’à mentionner ici les travaux étendus de Mac Culloch[3], de Jameson[4] et de M. A. Boué[5] sur
- ↑ Transact. geol. Soc. of London, vol. V, 1820, — Parkinson, Remarks on the fossils, etc., ibid., p. 52.
- ↑ The fossils of the South-Downs or illustrations of the geology of Sussex, in-4 avec 42 pl. de cartes, coupes, vues et fossiles. Londres, 1822. — Illustrations of the geology of Sussex, in-4 avec carte, coupes et 20 pl. de fossiles in-4. Londres, 1827. ─ The geology of South-East of England, in-8. Londres, 1833.
- ↑ A description of the Western islands of Scotland, including the isle of Man, etc., 2 vol. in-8 et 1 vol. de planches, vues et coupes. Édimbourg, 1819. — Observations sur le mont Cruacham, dans le comté d’Argyle (Transact. geol. Soc. of London, 1re série, vol. IV ; 2e part., p. 117 ; 1817). — Corrections et additions à l’Esquisse de la minéralogie de l’ile de Sky (insérée dans le vol. III), ibid., p. 156. ─ Observations sur la colline de Kinnoul (Perthshire) (ibid., p. 220). et surtout son travail si original et si complet sur les Parallel roads of Glen-Roy, accompagné de cartes et d’excellents dessins, qui ont fait connaître l’un des plus curieux phénomènes de l’époque quaternaire, si peu apprécié jusque-là. (Ibid., p. 314.)
- ↑ Outlines of the mineralogy of the Scotish isles, etc., 2 vol. in-4. Édimbourg, 1800. — Ed. allem. Leipzig, 1802. — Mineral descript. of Scotland, in-8. Édimbourg, 1804. — Geological travels through Scotland, Orkney and western Islands, 2 vol. in-8. Édimbourg, 1820.
- ↑ Essai géologique sur l’Écosse, in-8 avec 2 cartes et 7 pl. de coupes. Paris, 1820.