Alpes et de la France, la justesse des vues de son compatriote[1]. Les fossiles qu’il recueillit lui permirent d’établir, entre des points fort éloignés, un parallélisme qui n’aurait pu être aperçu par aucun autre moyen, et que nous verrons aussi constaté dans le même temps par un géologue français. Buckland a donné encore la description d’un groupe de roches isolées, schisteuses et dioritiques, du Cumberland et du Westmoreland, sur la côte orientale d’Appleby, entre Melmerby et Murton[2], et il a fait connaître des corps siliceux de la craie du nord de l’Irlande, désignés sous le nom de Paramondra[3]. Son mémoire sur les quartzites de Lickey (Worcest.) et ses considérations sur les preuves d’un déluge récent dans une grande partie du centre de l’Angleterre ont mis en lumière beaucoup de faits importants[4]. On doit à N. S. Winch[5] un mémoire fort étendu, accompagné de cartes et de coupes sur la géologie du Northumberland et du Durham, mémoire dans lequel il a fait figurer des poissons (Chætodon) provenant du calcaire magnésien de Low-Pallion. Les dépôts contemporains de ce dernier, aux environs de Bristol, ont été étudiés avec soin par W. H. Gilby[6], tandis que C. Cumberland[7] préludait aux recherches de Miller sur les crinoïdes par deux mémoires sur les fossiles de cet ordre, recueillis, les uns aux environs de Bristol, les autres dans le lias de Lyme-Regis. Les calcaires carbonifères des rives de l’Avon et les calcaires magnésiens qui les recouvrent furent également décrits par lui[8]. W. T. Brande[9], qui, vers ce temps, publia les leçons qu’il avait faites, en 1816, à l’Institution royale, ne mentionne nulle
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