à celui qui existe dans les opérations de la nature qui nous sont les plus familières ; il produit les mers et les continents, non par accident, mais par l’action de causes régulières et uniformes. Il fait servir la destruction d’une partie au rétablissement d’une autre, et il donne de la stabilité au tout, non en perpétuant les individus, mais en les reproduisant par succession. » C’est, en effet, la manière la plus large, la plus simple et la plus conforme aux faits généraux alors connus, et que les découvertes ultérieures sont venues confirmer. L’incandescence de l’intérieur du globe et son refroidissement graduel, quoique aujourd’hui excessivement lent, donnant lieu, par l’expansion des gaz et des matières fluides, au déplacement, au soulèvement et à l’inclinaison des roches stratifiées, complète un système parfaitement ordonné dans ses diverses parties, parce que les éléments et les forces qui agissent fonctionnent dans leurs attributions propres, suivant leurs véritables propriétés, simultanément, dans les limites de leur pouvoir. Ce système est donc préférable à celui de Werner, en ce qu’il est moins exclusif, fait la part plus juste entre les divers agents qui concourent au résultat commun, et il doit être, par conséquent, plus près de la vérité.
xvie siècle
Si nous passons actuellement aux travaux plus particulièrement descriptifs, soit stratigraphiques, soit paléontologiques, nous signalerons d’abord les recherches de George Owen, né dans le Pembrockshire, et qui, vers la fin du xvie siècle, avait écrit, sur la topographie de ce pays, un mémoire qui ne fut publié que longtemps après, dans le deuxième volume du Cambrian register. L’auteur y trace, avec beaucoup d’exactitude, la direction et l’étendue des couches de houille, celles de calcaire qui les accompagnent dans toute la portion sud du pays de Galles, et il fait voir leurs relations avec les parties du Gloucestershire et du