n’eurent en réalité aucune influence sur la partie de la science qui nous intéresse.
Pologne
Au nord des Carpathes, le bassin de la Vistule, qui comprend la plus grande partie de la Pologne, a été l’objet de quelques recherches de la part des anciens paléontologistes et des géologues Rzaczynski[1], dans son histoire naturelle curieuse de ce pays, a donné plusieurs renseignements utiles ; Guettard[2], dont nous aurons beaucoup à parler lorsque nous nous occuperons de la France, a publié un mémoire sur la nature des terrains de la Pologne et des minéraux qu’ils renferment. La carte qu’il y a jointe présente trois divisions géologiques ou zones, l’une au sud, l’autre au nord, et une troisième dirigée N.-O., S.-E. de Bochnia et Wielikska au Dniester. Cette dernière, assez étroite, se trouve en dehors de la région des Carpathes. Ce mémoire est accompagné de 5 planches représentant des fossiles secondaires et tertiaires assez reconnaissables.
Plus tard, Stasica[3] a écrit aussi sur la géognosie des Carpathes et des plaines de la Pologne, et en 1805 Geusau[4] a donné la description d’une petite série de fossiles des environs de Sandomir. Tels furent les précurseurs de G. G. Pusch, qui plus qu’aucun autre a contribué à faire connaître les nombreux débris organiques de cette contrée, par des publications
- ↑ Historia naturalis curiosa Poloniæ, magni Ducatûz Lithuuniæ, etc., in-4. Sandomir, 1721. — De Carosi, Reisen durch verschied polnische Provihsen mineralogischen, etc., in-8. Leipzig, 1781-84.
- ↑ Hist. de l’Acad. r. des sciences, 1764, p. 234.
- ↑ O Ziemiorodztwie Karpatow, etc. (De Geognosia Carpothorum aliorumque montium et planorum Poloniæ, in-4. Varsovie, 1805.)
- ↑ Beschreibung einer kleinen Suite, etc. (Neu Schrift. d. Gesellsch. naturf. d. freunde zu Berlin, 2 B., p. 212. 1799 ) – Voy. aussi L. D. Hermann, Curiosités naturelles de Messel. In-4. 1711.