Page:Désiré Danton - Géogénie, étude sur l’origine et la formation de la terre.djvu/25

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 23 —

vii.

Les considérations qui précèdent nous semblent en parfaite harmonie avec les données acquises à la science expérimentale, ainsi qu’avec les faits cosmiques observés en astronomie.

La vue des nébuleuses en voie de condensation. L’étude des étoiles à éclat variable, dont quelques-unes sont récemment apparues, tandis que d’autres s’affaiblissent ou ont déjà disparu du firmament. L’analyse chimique des météorites, espèces d’éléments du monde sidéral venus jusqu’à nous comme pour établir un trait d’union entre notre domaine et le reste de l’univers. L’analyse spectrale du soleil qui, outre qu’elle confirme la présence d’un noyau central, d’une photosphère et d’une atmosphère, dans cet astre que les astronomes regardent comme une étoile de deuxième grandeur, y fait aussi reconnaître les mêmes corps élémentaires que dans notre sphéroïde. Ces faits, disons-nous, viennent confirmer nos vues, et nous conduisent, en suivant l’induction la plus logique, à penser que tous les astres qui composent l’univers ont une commune origine, et subissent ces différentes phases de cohésion, de combustion, de refroidissement, et de vie.

Quoi de plus conforme d’ailleurs, à l’idée de la fé-