Un particu!ier d’Alhènes avait prêté quarante miues à Apa • turius, en son nom et au nom d’un certain Parménon , exilé de Byzance . il se fit payer les quarante mines, et conclut cette affaire avec Apaturius. Celui-ci intenta procès à Par.. ménon, pour coups et dommages reçus : la cause fut porlée en arbitrage. On fit un écrit déposé chez Aristoclès, nn des arbilres qui devait prononcer avec deux autres. L’écrit fut perdu, et on n’en fit point de nouveau. Parménon, obligé de quitter Alhènes par un désastre arrivé dans sa famille , fit défense à Aristoclès de prononcer- avant son retour : Malgré cette défense, Aristoclès le condamna par défaut, et prononça seul. Apaturius cila en justice celui qui plaide, comme ayant répondu pour Parménon, et devant payer à sa place la somme portée dans la senlence. Celui qu’il attaque oppose une fin de non-recevoir , comme ayant ter. : . miné la première affaire qu’il avait faite avec lui, et n’en ayant point fait de nouvelle. Il prouve, par des raisons convaincantes et par des inductions solides, qu’il n’a poirit répondu pour Parménon. La suppression de l’écril , l’irrégularilé de la sentence , la conduite ,d_’Apaturius, teut d6moutre qu’on l’attaque sans fondement. Digitizedby
