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PLAIDOYER DE DEMOSTHENE CONTRE BÉOTIJS, AU SUJET DU NOM ; » .i .’. J’en attelle les dieux ^ Athéniens ; ce n’est })às un esprit de chicane qui me fait intenter ce procès à Béotus. Je ne pouvais ignorer que plusieurs me trouveraient ridicule d’intenter procès à quelqu’un, îparce qu’^ij porte le même nom que moi ; mais, peut-être, si je négligeais de régler cet article, me vcrrais-je souvent obligé de paraître devant les tribunaux. Si Béotus se disait fils d’un autre père que du mien, je passerais avec raison pour un homme difficultueUx , en lui disputant le nom qu’il aurait envie de prendre. Mais il a ajourné mon père ; et, ligué avec des calomniateurs de profession, avec Mnésiclès que vous pouvez connaître , avec ce Ménéclès qui a fait condamner la Ninus [i], et avec d’autres gens semblables , il a obtenu action contre lui , se disant son fils , né de la fille de Pamphile , et se plaignant qu’on le privait de sa patrie ; Quant à mon père ( je dirai les choses comme elles sont), il se faisait une peine de pa-^ T. viiL a5