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NOTES
SUR LE PLAIDOYER
CONTRE MACARTATUS.
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[i] On ne voit pas clairement ici, ni dans ce qui précède, quel8 étaient ceux qui contestèrent d’abord la succession à Philomaque t et qui perdirent contre elle, ceux qui agissaient directement, et ceux qui ne faisaient que seconder.

[2] Le jeune Eubulide, au nom duquel Sosithée revendique la succession d’Hagnias.

[3] J’ai changé ici un mot dans le texte ; malgré ce changement, je ne vois pas pourquoi Sosithée ne pouvait point agir en son nom, pourquoi il lui fallait emprunter celui de son frère. L’explication de cet endroit tient, sans doute, à quelque usage du barreau d’Athènes que nous ignorons.

[4] Prospaltius est-il un nom propre ou un nom de bourg ? C’est ce que je ne puis décider. Les auteurs citent un bourg nommé Prospalte : si Prospaltius signifiait ici un citoyen de ce bourg, il faudrait y ajouter un nom propre.

[5] Je pense que la loi citée n’est pas entière, qu’elle est tronquée dans quelques parties : pour suppléer à ce qui manque, et l’éclaircir autant qu’il est possible, il faut lire, tome premier, page 283, l’article des successions. Il faut lire aussi le sommaire du plaidoyer d’Isée, où je cite la même loi, avec des supplémens que j’ai insérés d’après cet orateur. Voyez ma traduction d’Isée, page 418.

[6] J’ai fait mettre ces mots en lettres italiques, parce que ce sont eux, je pense, qui constituaient le droit du jeune Eubulide, petit-cousin d’Hagnias, dont la succession était en litige.

[7] Pour cette distinction des plus riches, des chevaliers et des zugites, voyez le précis historique du premier tome, p. 170.

[8] II semblerait, d’après les paroles de l’orateur, que la mère de Macartatus et l’épouse de Théopompe sont deux femmes différentes : c’est