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Notes.


sent sur le théâtre, ou après qu’ils y avaient paru, mais non pas Jes autres : il fallait les expulser soi-même du théâtre.

[7] C’est, sans doute, le même Philostrate dont il est parlé dans le discours contre Nééra. Voici la réflexion d’Ulpien sur cet endroit. Chabrias, dit-il, avait persuadé aux Athéniens de secourir les Thébains qui étaient en péril : ceux-ci, peu reconnaissans, leur enlevèrent Orope, ville voisine de Thèbes. Le général fut ioupçonné d’avoir favorisé leur usurpation, et en conséquence accusé comme traître.

[8] Quintilien ( vi. 1. 17), Longin, et d’autres rhéteurs encore, ont loué à l’envi cet endroit de la harangue, et en ont expliqué les beau* tés. Je les ai senties ces beautés, je m’en suis pénétré, et j’ai tâché de les faire sentir dans ma traduction. Voyez Longin, Traité du sublime^ chap. 17, où il parle du mélange des figures. — [ Il n’est pas trop sûr que le Traité du SuHime seit de Longin : Voyez la Biographie Universelle, au mot Longin^ et M. Wolfdans ses Analekten^T. a. Addit. dei’Edit.’]

[9] Nous avons encore les plaidoyers que Démosthène composa contre ses tuteurs, dont le principal et celui qui avait lé plus malversé était un nommé Aphobus. — Plus bas, c’était Thrasyloque Il est parlé de Thrasyloque et de l’échange, dans le second discours contre Aphobus.

[10] Voyez, pour tout cet endroit, l’article des arbitres, dans le traité sur les lois et la jurisdiction d’Athènes, que nous avons mis dans lo premier volume.

[11] On devait prêter serment, lorsqu’on revenait par opposition ; Midias ne le prétait pas, afin que Straton restât tranquille, et que par-là il pût le prendre en défaut, et l’attaquer sans qu’il se défendît. [12] Un arbitre f un homme qu’il avait choisi lui-même pour juger son diiTérend avec Démosthène. — A été entièrement diffamé. Il y avait des diffamationi qui n’ôtaient qu’une partie des droits des citoyens, d’autres qui les ôtaient tous.

[i3] Il faut distinguer revenir par appel, appeler de la décision d’un tribunal à un autre tribunal, et r&venir par opposition, c’est-à-dire, empêcher l’exécution d’une sentence obtenue par défaut. On ne pouvait appeler de la décision d’un arbitre qu’on avait choisi soi-même ; mais oa pouvait empêcher l’ciTet de la condamnation par défaut, en montrant, par de bonnes raisons, qu’on n’avait pu se présenter. — Dix mines ou mille drachmes, c’était la même somme exprimée différemment, à peu près cinq cents livres de notre monnaie.

[i4] Une oboie. Le texte dit, où/i ; <αλκβ>. Le Chalcous était la huitième partie d’une obole. {Note de i’Édit.)