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NOTES.

[24] Dans la guerre appelée sociale, où Chio fut une des villes qui se soulevèrent contre les Athéniens.

[25] Les lois ne diffèrent pas des décrets ; c’est à dire, on porte des lois tous les ans et aussi facilement que des décrets. Les décrets n’avaient force que pour un an, à moins qu’ils ne fussent mis au nombre des lois ; mais on portail tant de lois tous les ans, qu’il y avait toujours des lois plus nouvelles que les décrets. Le texte ici est un peu obscur ; j’ai tâché de l’éclaircir le mieux qu’il m’a été possible.

[26] C’est des nomothètes que Démosthène veut ici parler ; ils étaient au nombre de mille et un ; c’était à eux à décider en dernier ressort et de l'abrogation de la loi ancienne, et de l'étabiissement de la loi nouvelle.

[27] Démosthène ne fait lire que les premiers articles de sa loi, et il interrompt le greffier quand il les a lus.

[28] Je propose est une faute du traducteur. L’orateur ne parle pas de lui-même ; il désigne Aphepsion, comme Ulpien l’a fort bien vu. Consultez M. Woif. (Note de l’Éditeur.)

[29] Auger ne semble pas avoir entendu cet endroit, dont le sens est, je pense : « Vous ne dites point de mal de nos bienfaiteurs morts, vous leur en faites, quand vous accusez celui-ci, quand vous dites de celui-là qu’il est indigne de l’immunité ; tandis que ni l’un ni l’autre ne méritent vos reproches. « (Note de l’Editeur.)

[30] Démosthène parle sans doute du conseil des éphores, qui balançaient le pouvoir des rois.

[31] L’orateur flatte les Athéniens, en disant du mal des Thébains, qui étaient leurs ennemis mortels.

[32] Orchoméniens, habitans d’Orchomène, ville de Béotie, que les Thébains, chefs de cette contrée, tenaient dans l’oppression.

[33] La plupart des statues de Mercure, appelées hermès, étaient des bois ou des pierres quarrées, sur lesquels étaient placées des têtes de Mercure.

[34] Lysimaque, fils d’Aristide. Comme son père ne lui avait laissé d’autre patrimoine que sa gloire et sa probité, le peuple, sur un décret d’Alcibiade, lui fit les gratifications dont parle Démosthène. — Cent mines, cinq mille livres. Quatre drachmes, quarante sols.

[35] La colonne sur laquelle était gravé le décret qui accordait à Harmodius et à Aristogiton les honneurs qu’ils avaient mérités par les services rendus à la patrie.

[36] Démosthène, dans sa harangue contre Midias, pense différem-